Statuette – Croisé avec sa hache de combat

Il ne pouvait y avoir de croisade sans croisés et ce qui faisait d’un homme un croisé était la prise d’un vœu. Ce vœu a été introduit par le pape Urbain II lorsqu’à Clermont, il a demandé à son audience de faire des promesses et a dit à ceux qui ont répondu à son appel de coudre des croix sur leurs vêtements en signe public de leur engagement. Il s’agit d’un élément nouveau dans la guerre sainte chrétienne, bien qu’il soit le fruit d’une réflexion qu’il avait déjà en tête avant novembre 1095 : à Plaisance, au mois de mars précédent, il avait répondu à l’appel des Grecs en exhortant les hommes à prêter serment d’aider Dieu et l’empereur byzantin contre les païens.